Valeurs
On fait avec ce qu’on a
On ne part pas en quête de la scénographie la plus spectaculaire du monde.
On transforme des décors d’opéra en cabanes futuristes, on tresse des chutes de tissus trouvés dans nos placards. Bref, on réinvente, on répare, on bricole. C’est ça le style Balabar.
Notre énergie ? On la limite. Pas de débauche de lumière ni de sono hors-sol. On cherche la simplicité efficace, pas l’épate.

Un événement quireste à sa place
On ne fait pas venir des artistes de l’autre bout du monde. On fait ici, avec les artistes d’ici, ou d’un peu plus loin, mais pas trop.
On mutualise notre matos avec d’autres assos. On partage les lieux. On reste à échelle humaine. On installe le festival dans une cour d’école. Parce que c’est un lieu de vie. Parce que c’est central. Parce que c’est symbolique, et que ça compte les symboles

Au centre : la joie
La joie, c’est politique. Créer des souvenirs communs, des émotions partagées, des moments de glissade collective, ça fait société. Alors on cultive la joie comme un muscle, comme un feu, comme une résistance.

Celles et ceux qui font tout tenir
On dit souvent "les bénévoles", mais ça ne dit pas tout. Alors nous, on préfère dire : les complices, les moteurs, les balabaré.es. Ce sont eux et elles qui tiennent les murs, qui montent les scènes, qui préparent les repas, qui décorent la cour, qui accueillent le public avec un sourire plus grand que la buvette. Ils et elles ne sont pas là juste "pour aider" : ils créent le festival avec nous, ils le façonnent, lui donnent sa couleur, son souffle, sa folie douce.

Un espace où chacun·e doit se sentir en sécurité
On veut que le Balabar soit un endroit où tout le monde peut souffler, danser, créer, exister librement. Et pour ça, on ne tolère aucune forme de violence ou de discrimination. Pas de blague douteuse, pas de geste déplacé, pas de "ça va, c’est pour rire".
On met en place des outils de prévention contre les violences sexistes et sexuelles (VHSS) :
→ Une équipe sensibilisée, présente et à l’écoute
→ Un affichage clair sur le site
→ Un espace ressource si besoin d’un moment au calme
→ Et surtout : une attention constante à ce que le respect soit la norme, pas l’exception.

On construit à plusieurs
Le Balabar c’est beaucoup de rencontres : des bénévoles, des artistes, des technicien·nes, des personnes en situation de handicap, de fragilité, de précarité. On construit, on colle, on plante, on rit, on doute, on se trompe et on recommence.
C’est dans ces ateliers (La Fabrique) que le Balabar naît. C’est là que les barrières tombent, que les liens se tissent. Et le jour J, on se connaît, on se reconnaît et tout devient plus facile.

Les arts de la rue, un engagement
Au Balabar, on défend les arts de la rue, parce que c’est une forme artistique libre, directe, populaire et exigeante.
Clown, théâtre, danse, musique en mouvement… ces formes qui vont au contact des gens, qui sortent de la scène, renversent les habitudes, bousculent le réel. Et c’est exactement ce qu’on veut créer ici : un espace artistique accessible, mais jamais simpliste.

Accessible
Tarifs solidaires : 4€, 7€, 10€ selon ses moyens.
Gratuit pour les moins de 12 ans.
Et un lieu pensé pour être accessible aux personnes en situation de handicap.

Manger, boire, partager
→ 100% végétarien, pour les équipes comme pour le public
→ Produits locaux, de saison, cuisinés avec amour
→ Accueil de restaurateur·ices en circuit court ou en lancement d’activité, pour leur donner un coup de pouce
→ Et s’il reste des invendus ? Hop, direction des associations du coin.
Pas de déchets inutiles.
